[avatar user=”israeltavor” size=”thumbnail” align=”left”]Israel Tavor[/avatar]

Il n’est pas toujours facile de défendre Israël sur internet. On n’a pas toujours les arguments, les faits, les détails, le droit international en tête.

Le sujet est complexe, difficile et hyper-émotionnel.
Chez RootsIsrael, nous avons voulu vous aider dans vos arguments.
Il ne s’agit pas de défendre aveuglément Israël et d’affirmer qu’Israël a raison toujours et en toutes circonstances. Une défense d’Israël se fait sérieusement, en admettant aussi quand Israël a tort et se trompe… Ce n’est pas en mentant que l’on défend bien notre pays, mais en gardant un regard le plus objectif possible.
Voici donc quelques réponses aux remarques, questions et affirmations que vous rencontrerez le plus souvent sur internet… ou ailleurs.

– Le sionisme pour le judaïsme, c’est comme l’islamisme pour l’Islam.
Faux. Le sionisme est un mouvement très divers dans lequel on trouve des idées aussi bien de gauche, de droite, marxistes, anarchistes, extrémistes, religieuses ou laïques.
Le Poale Zion était par exemple un mouvement marxiste-sioniste, Joseph Trumpeldor était un sioniste anarchiste, etc.
Le point commun de tous ces mouvements? Le plus petit dénominateur commun des sionistes est « Que le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes s’applique aussi au peuple juif ».
Qu’il existe des extrémistes de droite chez les sionistes ne doit pas faire oublier l’immense majorité modérée.

– Mais alors le sionisme n’a plus besoin d’exister car Israel existe… alors à quoi ça sert d’être encore sioniste si ce n’est pour conquérir plus de terre?
Sauf que de nombreuses personnes se définissent comme sionistes sans être pour conquérir plus de terre. C’est un peu comme être républicain dans une monarchie, et le jour ou la République arrive, on dirait « comme la république est là, je n’ai plus besoin d’être républicain… », ce serait un raisonnement idiot. Etre sioniste c’est être donc pour le maintien d’Israël comme état juif.

– Mais juif, c’est une religion, pas un peuple. C’est aussi idiot que de faire un « pays catho ».
Faux. La langue française permet d’ailleurs de faire la distinction. Il y a juif (avec j minuscule et se réfère à la personne pratiquant le judaïsme) et Juif (avec un j majuscule, qui se réfère à la personne dont l’identité est juive, sa judéité, qu’il se sente un Juif, par sa culture, son histoire, son destin, sans lien nécessaire avec la croyance). 

– Mais le peuple juif n’existe pas de toute façon! Donc pas de droit des peuples à disposer d’eux-mêmes pour eux.

Tu dois sans doute te référer au livre de Shlomo Sand, sauf qu’il ne dit pas que le peuple juif n’existe pas il dit qu’il a été inventé au 19ème siècle. Mais plus grave encore, il prend, pour arranger sa théorie, une vieille définition de « peuple » inventé par Ernest Renan … au 19ème siècle. Sa définition réduit fortement la notion de peuple et considère que les nations n’existent pratiquement pas avant la révolution française… et cela vaut pour toutes les nations du monde.
De plus les connaissances de Shlomo Sand sur ce qui est juif sont très limitées car lors d’une conférence pour Le Monde Diplomatique il a affirmé que les juifs ne lisaient jamais la Torah, mais que le Talmud… On lui suggère vivement de se rendre dans n’importe quelle synagogue le matin de Shabbat pour constater le contraire.

– De toute façon les Juifs ne descendent pas des anciens juifs d’il y a 2000 ans. Les Ashkenazes descendent des Khazars. Ils n’ont donc aucun droit sur cette terre.
Deux points. 
Primo, des recherches génétiques sur les populations ashkénazes ont démontré que leur origine se retrouvait dans le Moyen Orient, car on y retrouve les mêmes marqueurs génétiques que dans les populations de la région. De plus, les Khazars étaient d’origine turque, donc on devrait retrouver en masse les mêmes marqueurs génétiques chez les Ashkenazes et chez les populations turques… ce qui n’est pas le cas.
Secundo, même si c’était le cas, cela ne changerait rien, car l’identité juive n’est pas « génétique ». Même si 100% des juifs actuels ne descendaient pas génétiquement des anciens juifs et descendaient tous de convertis, leur identité n’en serait nullement affecté. 
Pour prendre l’exemple de la France, ça serait comme si l’on refusait à une personne le droit de s’affirmer français alors même qu’il se reconnait dans les valeurs et l’héritage historique de la France, car c’est parents ou ses grands-parents n’étaient pas français, ce serait totalement raciste.
Si l’on reprend la notion d’héritage, il ne viendrait à l’idée de personne de déshériter l’un de ses enfants au profit d’un autre, car ce dernier serait adopté, alors même qu’il aurait été élevé exactement comme les autres enfants.
Ainsi, qui est plus représentant du fait d’être français? Un descendant de parents venus d’Europe de l’est, d’Afrique ou d’Asie et qui s’inscrit dans les valeurs de la République française et l’Histoire de France? Ou une personne dont tous les ancêtres se retrouvent en France mais qui renie les valeurs et l’histoire de France?

– Je suis pas antisémite, je suis antisioniste!
Sachant que le sionisme se définit comme le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes appliqué au peuple juif, si tu refuses ce droit à un seul peuple, les Juifs, alors que tu le veux pour tous les autres, c’est une discrimination contre ce peuple… et une discrimination contre les Juifs, ça s’appelle comment?

– Mais je suis pas antisémite, je suis moi-même sémite!

Si une première occurrence du terme se trouve en 1860, de manière isolée et sans postérité dans un texte de Steinschneider, le mot antisémite dans son sens actuel a été inventé et popularisé par Wilhelm Marr à la fin du 19ème siècle, dans le sens de la haine contre les Juifs, pas contre tous les sémites. Le sens d’un mot prend son sens pas simplement de son étymologie, mais surtout dans l’usage qui lui est donné. C’est pour ça que dans tous les dictionnaires, la définition indique que l’antisémitisme se dirige toujours contre les Juifs exclusivement.

– Israël utilise la Bible comme un acte de propriété.
Faux. Les sionistes ne sont jamais venus dans la région en agitant la Bible sous les yeux des habitants… mais en agitant de l’argent pour acheter des terres. Même les pro-palestiniens admettent qu’il n’y a pas eu de déplacement de population avant 1948.
Ce n’est même pas la déclaration Balfour de 1917 qui donne le droit aux Juifs à cette terre, car elle n’est qu’une promesse des Anglais, mais elle sera inclue dans les accords de la Conférence de San Remo en 1920, qui eux constituent le véritable droit de propriété du mouvement sioniste sur la Palestine, car lors de la conférence de San Remo, il y a eu un accord entre Juifs et Arabes pour le partage de la terre. L’accord de 1920 donnait pour le futur état juif la zone actuelle comprenant Israel, Gaza, les territoires palestiniens, une petite frange du Golan et la Transjordanie (la Jordanie actuelle).
Une modification de l’accord entre Sionistes et les dirigeants arabes en 1921 modifiera cet accord en donnant aux Arabes la Transjordanie et le frange du Golan à l’est du lac de Tibériade.

– Mais il y avait bien la Palestine avant avec des Palestiniens!
Faux. Il y avait une région qui s’appelait la Palestine, mais pas un pays, aucun état qui ne se soit jamais appelé « Palestine », et ses habitants ne se reconnaissaient pas en tant que Palestiniens. Certains arabes d’ailleurs refusaient ce terme car trop… occidental.
Il n’y a pas eu une seule fois dans l’histoire un pays qui se soit appelé «Palestine», ce nom fut attribué à cette région par l’empereur romain Hadrien afin de tenter d’effacer toute « trace juive » sur la région.
L’administration ottomane se referait à cette région sous la province de Kudus (Jerusalem) et non de Palestine.
C’est avec l’arrivée des Anglais avec le mandat britannique, que le nom de Palestine fera son retour officiel sur la région. Chez les arabes, nous retrouvons ce nom une fois, pour un journal crée en 1908, tandis qu’un autre se fait appelé « Sud de la Syrie ». Il y avait donc une réelle ambiguité chez les arabes de la région sur la manière dont se définissait leur identité.
Le nationalisme arabe a tout d’abord eu la volonté de créer un grand état, celui de la Grande Syrie.
L’idée d’un nationalisme arabe distinct en Palestine Mandataire Britannique émergera à la suite des émeutes dit de « Nabi Moussa » en 1920. C’est à la suite de cette émeute anti-juive, que l’idée d’un nationalisme arabe séparée de la Syrie en Palestine émergera. Pour être complet, suite à l’émeute anti-juive des arabes de Jerusalem, il y a eu aussi une protestation de 82 cheikhs arabes contre ces émeutes contre les Juifs, montrant qu’il n’y avait pas que des arabes contre la présence juive.

– Tout se passait bien avant qu’il n’y ait l’état d’Israël.
Faux. Il y a eu avant la création d’Israël des discriminations, des exactions et des meurtres contre les Juifs.
Quelques exemples: en 1920, à Jérusalem, en 1929 à Hébron, ou même à Jaffa en 1921. De même en 1891, soit 6 ans avant le congrès sioniste de Bâle, des notables arabes de Jérusalem protestèrent contre la vente de terrain aux Juifs. Cependant, l’idée d’un état juif ne choquait par forcément tous les Arabes, et en 1919, il y a eu même l’accord Faysal-Weizmann pour l’établissement de deux états, un juif et un arabe.

– Mais avant les sionistes, il n’y avait pas de soucis!
Faux. Il y avait eu des exactions contre les quelques communautés juives présentes, par exemple à Safed en 1834… et pourtant il n’y avait pas encore le moindre sioniste.

– De toute façon, l’état d’Israël, c’est parce qu’il y a eu la Shoah que vous l’avez.
Faux. La chronologie indique bien le contraire. La conférence sioniste de Bâle date de 1897, soit bien avant la Shoah, lorsque Hertzl écrit “l’Etat Juif”, publié en 1896, Hitler n’a que 7 ans. Le déclaration Balfour date elle de 1917 soit encore bien avant la Seconde Guerre Mondiale. Mieux encore, la commission Peel qui avait prévu un premier plan de partage avec la création d’un état juif date de… 1936, donc toujours avant la Shoah.

– Quand on regarde la carte, on voit pourtant bien comment la partie juive bouffe la partie arabe.
carte
 
Cette carte est fausse car mélange les terres « privées » et les terres publiques. Elle marque comme postulat que toutes terres non achetées par des juifs étaient donc arabes, ce qui est faux. La carte de 1946 devrait montrer une couleur unie montrant que tout est sous autorité britannique, ensuite la carte de 1947 oublie que le plan de partage a été accepté par les dirigeants sionistes, mais refusée par les dirigeants arabes. La carte de 49 à 67 oublie de dire que Gaza était sous contrôle égyptien et que la Judée-Samarie sous contrôle jordanien… la Jordanie va même carrément annexer cette zone à son pays! La dernière carte encore une fois prête à confusion car Israel n’a annexé que l’Est de Jérusalem et le Golan… mais pas tous les territoires. La carte présente en fait les territoires administrés par l’Autorité Palestinienne.
Pire encore, l’OLP a été créée en 1964, alors que Gaza, Jerusalem-Est et la Cisjordanie était sous contrôle des états arabes et que l’OLP ne s’est pas battu contre eux pour avoir un pays sur ces zones, mais contre Israël

– Vous dites le terme biblique « Judée-Samarie »! On n’est plus au temps de la Bible… Vous voulez effacer le terme de Cisjordanie! Ca prouve bien que tout ça c’est religieux.
Faux. Les termes de Judée et de Samarie sont les termes utilisés par l’ONU lors du plan de partition de 1947 afin de décrire les différentes régions. Ne pas utiliser ces termes seraient aussi ridicule que de ne pas parler de Bourgogne ou d’Aquitaine de peur de faire trop « moyen-ageux ».

– En 1948, les Israéliens ont pourtant expulsé les presque 700 000 Palestiniens!
Pas vraiment. En 1948, les futurs dirigeants acceptent le plan de partage de l’ONU, les dirigeants arabes le rejettent et déclarent la guerre au tout jeune état juif. Le but est d’en finir avec Israël.
Ce sont, encore une fois, les civils arabes qui vont payer le prix de l’extrémisme de leurs dirigeants.
En reprenant les travaux du spécialiste de la question des réfugiés palestiniens, Benny Morris, il démontre que si ce n’était pas les Juifs qui avaient gagné la guerre, les Arabes auraient effectués une expulsion des Juifs: c’était soit l’un soit l’autre camp qui gagnait. On entend par expulsion l’armée qui prend un village et dit aux habitants de partir.
4 étapes pour comprendre. Le 30 novembre 1947, au lendemain du vote par l’ONU, des milices arabes vont attaquer les Juifs dans différentes zones de la Palestine mandataire britannique, entraînant une escalade de violence vers une guerre civile. De cette période jusqu’à mars 1948, les classes sociales les plus élevées (leaders politiques, médecins, avocats, etc) de la société arabe palestinienne vont partir dans des zones plus sûres (Damas, Naplouse, etc), ce qui correspond à 75 000 personnes. Donc aucune expulsion à ce moment. La seconde étape, entre avril et juin 1948 suite à la contre attaque israélienne, voit une seconde vague de réfugiés, partant des villes surtout et dans une moindre mesure des campagnes, qui suivront l’exemple de leurs dirigeants, toujours sans avoir été expulsés, avec 300 000 déplacés à ce moment sans grandes expulsions, mais partant par peur de la guerre. La 3ème vague de réfugiés sera en juillet 1948, avec 100 000 déplacés, avec cette fois-ci 50 000 expulsions par l’armée israélienne. La dernière étape aura lieu en octobre-novembre 1948 avec 200 000 déplacés, lors des batailles dans le Nord et dans le Sud avec quelques expulsions, mais dans la majorité des cas des départs pour simplement fuir les combats. (source: conférence de Benny Morris sur la naissance du problème des réfugiés palestiniens https://www.youtube.com/watch?v=rQZ1w4QtKH4 )
Il suffit donc de prendre sa calculatrice et l’on constate que l’immense majorité des réfugiés l’ont été en fuyant simplement les combats et non pas en étant expulsé manu militari par l’armée israélienne.

– Israel ne respecte pas le droit international pour le droit du retour des réfugiés palestiniens!
Ca dépend de comment on l’interprète.
La résolution 194 et son article 11 parle du retour des réfugiés palestiniens pour… “qu’il y a lieu de permettre aux réfugiés qui le désirent, de rentrer dans leurs foyers le plus tôt possible et de vivre en paix avec leurs voisins » , c’est le fait de savoir s’il voulait vivre en paix qui est le point le plus problématique.
Mais c’est l’ONU elle même qui va contrevenir à ses propres règles en créant un statut « illégal » en droit international pour les réfugiés palestiniens. En effet, tous les réfugiés du monde sont géré par le HCR. Le statut des réfugiés n’est pas un statut qui s’hérite de génération en génération… Sauf pour les palestiniens pour qui une exception aberrante sera faite, avec en plus la création d’une agence spéciale, l’UNRWA.

– Mais Israël occupe les territoires palestiniens depuis 1967, y’a même la résolution 242 de l’ONU!
Oui, c’est vrai. Et c’est là que les choses se compliquent. Car entre 49 et 67, les Egyptiens et les Jordaniens avaient le contrôle de ces territoires, ils n’ont jamais voulu créer un état palestinien, et pourtant aucune résolution n’est venue condamner cette double occupation. Pire encore l’annexion de la Judée-Samarie par la Jordanie a même été reconnue par le Royaume-Uni.
Si en droit international, la résolution 242 est effectivement contraignante, elle se confronte dans le même temps aux accords de la conférence de San Remo de 1920 qui restent encore valables!
Résolution 242 contre Conférence de San Remo? En droit international, chacun a ses arguments à faire valoir. Celui de San Remo est intéressant car cet accord est le seul accord bi-latérale, judeo-arabe, ce qui normalement en droit, devrait lui donner la primauté.
Cependant, la résolution 242 profite d’un autre élément, sa légitimité dans le sens ou il admet qu’Israel ne peut pas contrôler un territoire avec une population qui n’est pas la sienne.
A chacun de voir, mais on ne peut pas enfermer Israel dans l’illégalité, c’est plus compliqué que ça. Les deux positions sont valables.

– Alors pourquoi Israel ne s’est pas retiré des territoires juste après 1967? Ca aurait été un geste au lieu de maintenir l’occupation!
Sauf que le 1 septembre 1967, la ligue arabe a adopté à Khartoum une résolution dont l’article 3 spécifie un refus de la reconnaissance d’Israel, de la négociation avec Israel et de la paix avec Israel.

– C’est Israel qui a attaqué à chaque fois dans toutes les guerres!
En 1948, ce sont les états arabes, à la suite des milices arabes, qui ont attaqué Israël au lendemain de sa création.
En 1956, Israël s’est allié à la France et au Royaume Uni contre l’Egypte car l’Egypte avait coupé les voies de communication maritime pour les navires israéliens au niveau du détroit de Tiran. Ceci est reconnu en droit comme un casus belli.
En 1967, l’Egypte (et ses alliés Syriens et Jordaniens) a amassé ses troupes à la frontière avec Israël et a demandé aux casques bleus de se retirer de la frontière montrant clairement ses intentions. De plus, l’Egypte avait à nouveau bloqué le détroit de Tiran, violant l’armistice de 56 et rentrant à nouveau dans un casus belli.
En 1973, ce sont les états arabes qui ont attaqués Israël par surprise le jour de Yom Kippur.

– L’annexion de Jérusalem-Est est illégale, y’a la résolution 476 et 478 de l’ONU!
Il faut se rappeler que cette résolution 476 (reprise dans la 478) est en effet contraignante en droit international. Mais comme le retrait des territoires conquis peut être considéré comme légitime du fait de la population palestinienne, le fait que cette résolution fut présentée par le Pakistan en tant qu’état à la tête de l’Organisation de la Conférence Islamique peut paraître étrange. Pour le contrôle de Jérusalem, il en est de même que pour la résolution 242…

– Il y a plein de résolutions et de condamnations de l’ONU contre Israël!
Il est intéressant de regarder qui propose et qui vote les résolutions contre Israel à l’ONU et les condamnations au conseil des droits de l’Homme de l’ONU. C’est un peu comme si l’une des parties avait un membre de sa famille dans le jury.

– Le blocus de Gaza est illégal!
A la suite de l’affaire du Mavi Marmara qui a fait s’interroger sur le blocus maritime, le rapport Palmer de l’ONU a indiqué que le blocus était légal.

– Le Mur de l’Apartheid est illégal!
Le mur est en réalité une clôture sur la majeur partie de son tracé. Il faut ensuite regarder la manière dont sa construction a permis de réduire le nombre d’attentats, associé à une meilleure coordination des services de sécurité israéliens et palestiniens.

Pour sa légalité, il n’y a eu aucun arrêté, mais en réalité une réponse à une question, c’est à dire un avis consultatif, et non pas un jugement, qui sera suivi d’un vote de l’assemblée générale de l’ONU et non pas du conseil de sécurité, ce qui signifie en droit international qu’il n’est pas contraignant.


 

– Mais la bande de Gaza est la zone la plus densément peuple du monde!
Faux. Une simple calculatrice est 3 mn sur Google suffisent à contredire ce mensonge qui est répété depuis des années.
La densité de population à Gaza est de 5046 hab./km2… on va comparer avec d’autres territoires. 
 
Singapour? 7126 hab./km2
Hong Kong? 6544 hab./km2
Bordeaux? 4800 hab./km2
Lyon? 10 000 hab./km2
Paris? 21 000 hab./km2

 
– Mais il existe des juifs anti-sionites! Vous allez aussi dire qu’ils sont antisémites ou qu’ils ont la haine d’eux-même, ça n’existe pas!
Leur qualité de juif n’est pas un indice de leur intelligence ou de leur propension à avoir raison ou tort. Toute l’histoire juive comprend des juifs haineux des Juifs ou du peuple Juif, comme Nicolas Donin, Pablo Christiani, Otto Weininger, Israel Shamir, etc.

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