Nissim Sellam, membre du Collectif Thelast.link, interviewé sur I24 le dimanche 13 mars au grand journal.


Un devoir de mémoire devenu de plus en plus impraticable.

Aujourd’hui, le devoir de mémoire devenu est de plus en plus impraticable et le combat qui est mené pour sa préservation et sa transmission est étouffé  par la renaissance d’un nouvel antisémitisme sournois se cachant derrière des valeurs humanistes, prônant la coexistence entre les peuples et le combat contre le racisme.

L’antisémite d’aujourd’hui est humaniste, égalitariste, mondialiste et veille à ce que le juif ne surclasse par son devoir de mémoire au-dessus de tout autre devoir de mémoire.

L’exceptionnalité du drame juif disparaît ainsi peu à peu au profit d’un devoir de mémoire altermondialiste, universel et non-distinctif.
Dans quelques années, si rien n’est fait pour démonter cette mécanique, en appeler à la mémoire de la Shoah deviendra un gros mot passible peut-être de sanctions légales.

Le danger qui nous guette mais qui guette aussi l’humanité … Qu’avec la disparition du dernier survivant, disparaisse notre mémoire … Il ne s’agit pas de s’adapter aux modes de l’époque mais simplement de rester pragmatiques : pour rester audibles auprès d’un certain public, il nous faut oser des formats différents.


Qui est the Last Link ?

The Last Link (le dernier lien) est un collectif de 3 Publicitaires formé par Sandrine Cohen, Nissim Sellam et Yoram Salamon
Quel besoin de publicitaires pour parler de la Shoah ?
La publicité c’est fait pour vendre, non ?
Les outils de la publicité sont les outils de la communication et de la psychologie humaine.
La publicité sait que ce n’est pas tant dire quelque chose qui est important, que de s’assurer d’être entendu.

ils insistent sur ce point car il est la clé même de leur démarche.
Face à la force d’un discours basé sur des idées fortes, des mots -clé et des images frappant et parlant facilement au grand public dans le but d’exercer une manipulation, ils ont décidé d’utiliser les mêmes méthodes.

En effet, la publicité est fondée sur un travail d’ancrage des émotions par le texte et par l’image visant à faire pénétrer dans l’esprit de celui à qui elle s’adresse une idée très forte et cela dans le but de l’informer, le faire aimer et le faire agir, bref d’agir sur son jugement et son comportement . Telle est donc leur démarche.
ils ont  choisi d’utiliser leurs armes et de mener une campagne efficace face à la désertion des jeunes publics principalement du champ de la mémoire de la Shoah.


Quand la réalité seule, la vérité nue, ne suffit plus. Il faut la rendre audible.


Site internet : www.thelast.link
Facebook : www.facebook.com/thelastlinkmemory

 

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