[avatar user= »israeltavor » size= »thumbnail » align= »left »]Israël Tavor [/avatar]

Être israélien, c’est avoir cette tendance à parfois considérer que tout ce que fait Israël est formidable… Pour l’étranger qui vient nous voir, c’est parfois un peu agaçant, je le concède.

Mais en même temps, c’est pas tout à fait faux. Car on est bon dans plein de choses en Israël: la guerre, l’informatique, la guerre, les jus de fruits, la guerre, les aubergines, la guerre…

En revanche, il faut bien se l’avouer, y’a des trucs que les Israéliens sont incapables de faire correctement. Pas besoin de vous convaincre, juste un classement totalement subjectif du meilleur du pire en Israël.

Les frites.

Quelle est le problème des Israéliens avec les frites? Ils réussissent l’exploit de les faire à la fois trop cuites ET molles, comme celles que l’on vous sert dans vos shawarma, pleines d’huiles de vidange.

A chaque bouchée, on sent ses artères se boucher un peu plus.

Vous souhaitez vraiment manger des frites croustillantes? Faites les vous-mêmes (ou direction McDonald’s malheureusement… l’un des rares bons points de la mondialisation)

Le service clientèle.

Les Israéliens ne connaissent ni le mot « service », ni « clientèle ». Comme si toute la politique commerciale en Israël se résumait à « vendre le produit et n’en avoir absolument rien à foutre de ce qu’il se passe après. » 

Qui n’a pas un jour voulu acheter une poupée vaudou afin de jeter un sort à cette s@#!1$% à l’autre bout du fil chez Pelephone qui t’explique que tu devras payer les 10 000 shekels pour un dépassement d’un truc incompréhensible.

Nous les haïssons tous.

La diplomatie

Que dire d’un pays qui choisit comme le chef de sa diplomatie Avigdor Lieberman, un ancien videur de boîte de nuit.

C’est simple: rien.

La diplomatie, c’est pas notre fort. Pire encore, on s’en fout… et limite si on n’est pas un peu fièr. C’est normal en même temps, vu ce que le reste du monde pense de nous, on a un peu envie d’avoir un mec qui nous représente en leur disant tous d’aller se faire foutre.

Les bonnes manières

Et encore, il paraît qu’il y a du mieux. Car entre tenir la porte, laisser le passage, et autres futilités hypocrites, les Israéliens ont une manière très personnelle d’utiliser très parcimonieusement ce lubrifiant social que l’on appelle la politesse. Apparemment, ils en avaient un énorme stock, mais qu’ils ont entièrement laissé en faisant leur Aliyah… trop lourd dans les bagages.

Allez, on va pas dire qu’ils sont malpolis… Ils sont juste francs et directs (hein, on va dire ça).

La charcuterie

Oui, ça fait la seconde fois que je parle de bouffe, mais on ne va pas me faire croire que l’on ne peut faire de la bonne charcuterie qu’avec du porc! Le premier mec qui distribuera en grande surface les saucissons de boeuf que l’on trouve dans les boutiques casher en France fera fortune. Pour vous avoir donné l’idée, je ne prends que 20% des bénéfices. Il semble que la charcuterie se résume en Israël à broyer en purée de la viande et de lui donner une forme ronde ou ovale, agrémenter de paprika ou de poivre.

Sans doute (et je l’espère même) que vous ne serez pas d’accord, que vous aurez envie d’ajouter des choses… N’hésitez pas, cette liste est TRÉS loin d’être exhaustive.

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