Stéphanie, correspondante du Sud pour @Rootsisrael nous raconte : » L’autre soir, j’étais à une fête. Tout allait bien… jusqu’à ce que mon téléphone vibre. L’alerte aux missiles vient de se déclencher. Je regarde l’écran : missile sur Ashkelon, et il n’est pas intercepté. Mon cœur s’arrête. Mes fils et mon mari se trouve Ashkelon pile à l’endroit de la chute du missile.
Je panique. Je cherche à les joindre, personne ne répond. Je suis bloquée. mon corps est à la fête, mais certainement pas ma tête.
Enfin, mon mari me répond. Ils sont dans un abri, sans réseau. Ils vont bien.
Je souffle. Lentement, la tension retombe… et je retourne à la soirée.
Mais en rentrant chez moi, une question me hante :Comment faisons-nous ça ?
Comment notre cerveau peut-il switcher aussi vite du chaos à la normalité ?
Que se passe-t-il en nous pour décider que le danger est fini ? »
Découvrez les témoignages d’Israéliens des quatre coins du pays qui, comme moi, vivent entre insouciance et sidération.
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