Il y a un seul inconvénient aux relations hommes/femmes : La rupture
Et puis moi avec mon petit cœur trop sensible, à chaque fois c’est une déchirure… Je me sens comme cette enfant brisé qui voit son père s’éloigner avec sa valise loin si loin et , qui se réfugie sous son lit en serrant très fort son doudou. Nous les femmes, nous le savons, pour noyer notre chagrin et nos tablettes de chocolat, nous avons notre propre doudou, ce meilleur ami, celui qui pendant la rupture ne nous abandonne pas, qui nous dit « laisse tomber ce bouffon, toi tu es SEXY » (pas pour longtemps) . Ce consolateur vous l’aurez compris est bien évidement le pot familial de glace et /ou Nutella. Il arrive avec ce déclic où l’homme te dit « écoute mami, il y a plein de poissons dans la mer, tu trouveras un mec qui te vaut vraiment » . Nous on pense « bullshit ya maniac, je m’en fous ce soir c’est Ben&Jerry toffee and cream ou Häagen-Dazs extra pépite de chocolat, canapé et film avec Audrey Hepburn ».
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En Israël, je compris très vite que l’aliment réconfortant après une rupture, est certes bourré de calories mais n’est pas sucré. Il se décline sous toutes ses formes et représente une base de l’alimentation israélienne. Le Mossad a même lancé une guerre secrète pour récupérer la recette. Aucun repas ne commence en Israël sans une assiette de HOUMOUS ! Et accessoirement, sa petite sœur la THINA. La thina c’est l’élément indispensable de l’aliment indispensable. Elle est comme la chantilly aux fraises, le ketchup/mayo aux frites, la sauce chaménete cornichons au filet o’Fish. D’ailleurs la Manne dans le désert, vous pensez qu’elle avait un goût basique de quoi ? Pita, thina houmous avec des variantes n’est-ce pas ? Les connaisseurs pensent tout de suite à un houmous ful (fève) en se massant le ventre. Les névrosés se l’enfournent à la cuillère, les gourmands avec des frites, les femmes au régime le mélangent à la salade. Et moi je l’aime avec de la viande hachée et des petits oignons caramélisés…
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Les plus traditionnels savent qu’il y a un minimum d’ingrédients pour servir un houmous. Personne n’achète jamais du houmous au supermarché pour le servir illico, Il faut :
– De la thina,
– De l’huile d’olive première pression,
– Du paprika
– Une mini branche de persil pour faire joli.
Ensuite, tu ramènes deux pitots, un peu chaudes, que t’as mis au four et tu sers. Compte 10 secondes, et c’est comme une assiette de Pkeila. Au bout de 2 minutes, il n’y a plus personnes…
Les arabes par exemple ne mangent le Houmous que le matin, c’est leur énergie journalière.
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En Israël, deux Houmous se disputent la palme d’huile du meilleur houmous:
A Yafo: Houmous Abou Hassan, des 5 heures du matin les gens se bousculent dans la rue. Ils mangent à même le sol, dans les escaliers, sur la route, les clients se pourlèchent les doigts de bonheur.
A Jérusalem : Houmous Ben sira en plein centre ville. Une échoppe de 3 mètres carrés bourrée a craquer. Chaque Houmous a son style mais dès l’instant ou tu enfournes une bouchée, tu peux ressentir un peu de la terre d’Israël, de la rosée du matin et des trompettes du temple.
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Le houmous c’est comme une liaison adultère. T’en as envie au milieu de la nuit, au milieu de l’après midi, au début du repas, a la fin du repas. T’as envie de te doucher avec, tu l’emmènerais bien au cinéma avec une pita pour le déguster pendant un film. Le truc c’est qu’une fois que t’as consommé, tu te sens louuuuuurrrdd, limite coupable (mais pourquoi j’ai commandé une sixième pita ?!)
Si vous êtes en Israël foncez a l’une des deux adresses que je vous ai donné. Sinon si vous êtes en France et pour la prochaine rupture essayez la Hagen Dazs spéculos.
NB : attention prévoir toujours 2 heures de siestes après un houmous !
Et bon appétit !!! 🙂
Petit cours d’histoire pour les plus ignorants d’entre vous:
La thina a été importée de Urfa un petit bled entre la Syrie et la Turquie, c’est des graines de sésames passées a la meule et qui écrasées rendent la thina golmit, a quoi il faudra rajouter de l’eau, de l’ail, du sel et du citron pour avoir notre thina liquide et goûtue.
