« Israël s’est révélée comme une entité imprégnée par le racisme, la haine, le terrorisme d’état, qui a même dépassé les Nazis dans ses actes criminel meurtriers,  de destructions, de dévastations, et son dédain pour l’humanité »

Alors là ouais tu lis cet article et ça laisse aucune place au doute, le type qui a écrit ça il fait dans le vrai, dans l’enquête approfondie loin des clichés, dans le prix Pulitzer de l’impartialité : ce journaliste syrien est un vrai pro.

Je sais pas pour vous, mais moi je peux pas m’empêcher d’imaginer le petit dessin illustratif  de l’article avec rabbin au nez crochu, aux oreilles pointues, aux yeux jaunes et habillé en soldat, la croix gammée gravée sur la semelle de sa botte pendant qu’il écrase  un malheureux enfant arabe en keffieh.

Bref, quand tu te dis que cette phrase est juste un exemple parmi tant d’autres sorti de la presse syrienne au cours des dernières années, tu te demandes comment on peut envisager à long terme de faire la paix avec un pays dont on a fait croire aux gens que tous les israéliens sont des nazis à payot.

Et puis aux dernières nouvelles, c’est un peu l’ambiance fin du monde du côté de Damas donc bon la paix c’est pas pour demain.

C’est pour ça que lorsque je suis tombé sur cette histoire de blessés syriens soignés en Israël ça m’a fait un bien fou.

Alors oui bien sûr tu peux être tenté par l’approche : « C’est quoi cette histoire encore ? Pourquoi on les soigne eux au lieu de s’occuper de nos frères en difficulté ? »

On pourrait l’être.

Et c’est à ce moment là que tu te rends compte que les 100 blessés syriens qui remercient les israéliens de leur sauver la vie vont retourner dans leur pays, et raconter à leur famille leur histoire. Bon ok, peut-être qu’ils auront la mémoire courte ou bien que mentionner un petit séjour en Israël leur vaudra de se faire zigouiller. 

Mais ce n’est pas pour cela qu’Israël les soigne. Il n’y a aucune stratégie ni aucun coup de communication derrière. Et d’ailleurs il ne viendrait à personne l’idée d’en parler, ni de le crier aux Nations Unis, ni de faire valoir cela pour redorer l’image d’Israël à l’internationale. Non. On les soigne parce qu’ils sont blessés, et qu’ici on mettrait les mêmes efforts à te sauver la vie sans aucune distinction de nationalité, de religion, ou de race.

Toujours est-il que cette histoire vient émoustiller l’esprit et l’imagination et on pourrait même se demander si dans quelques années  ces récits de syriens sauvés par Israël auront fait leur petit bout de chemin dans la société syrienne et qui sait ?

Un jour peut-être la culture de la haine contre Israël fera place à une autre culture, celle qui résonne dans l’oreille de chaque juif : Celui qui sauve une vie, sauve l’humanité toute entière

 

Sources utilisées pour cet article :

http://archive.adl.org/backgrounders/demonization-2.html#.UzGIw61_vPp

http://www.ynetnews.com/articles/0%2c7340%2cL-4502882%2c00.html

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