Jour du souvenir: « D’emblée On Pleure/ Avraham Halfi »

D’emblée on pleure

Après les larmes durcissent

Et l’on se souvient d’une seule chose:
La mort du fils

Et plus rien n’est dit
Et l’on ne parle  ni de la pluie, ni du beau temps,

De choses et d’autres

Quoi qu’il advienne, l’oreille n’entendra pas.
Et l’on reste silencieux.
Et l’on se lève de la chaise

Et se rassoit,

Et se lève encore une fois
Sûrs d’une seule chose:

Il ne reviendra pas.

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