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Sulfure vs Sulfureux…
Pour cette nébuleuse de caractères que nous nommerons article 1, j’ai décidé faire appel à une israélienne qui fait parler d’elle en ce moment, à savoir Kira Radinsky. Cette jeune femme fait trembler la terre grâce à un algorithme qu’elle a mis au point et dont la vocation est d’évaluer et anticiper les probabilités d’événements à venir, à prédire le futur en somme.
L’oracle du net m’a donc suggéré les sujets qui pourraient te faire relever un sourcil (si tu parviens à cet exploit, sache que je suis déjà fan de toi très cher lecteur):
-1 la science vulgarisée.
Prendre un concept high tech made in Silicon Wadi, (la Silicon Valley israélienne) et le maquiller comme un camion volé.
-2 le sexe non vulgarisé.
Insérer dans un shaker des Roots modèles israéliennes et françaises, quelques variantes biens crues coupées en lamelles, un manteau en drap de laine car c’est l’hiver, un zeste de culture, un filet d’humour et agiter pour en faire un cocktail).
-3 le sionisme / la religion
Surtout si c’est agrémenté des thèmes précédemment évoqués (réflexions métaphysiques oui mais vêtues d’une jupe en cuir au genou, idéal pionnier certainement, mais avec un BBMR* qui élabore un drone espion). Grosse prise de risque avec un aparté sur un génie originaire du bled qui a le corps de Mila Kunis et la clairvoyance de Mamie Sion…
J’ai donc souhaité aborder la troisième journée de l’innovation France-Israël qui devait se tenir il y a quelques jours à Paris.
La thématique aurait dû être le Big Data, les technologies financières et la E-sante, trois pôles d’excellence qui participent au rayonnement d’Israël dans le monde.
Pour des raisons plus ou moins non identifiées, cet événement a été annulé, c’est ainsi que je n’ai pas eu l’honneur de rencontrer le geek, l’homme d’affaires et le politicien made in Roots. Bref la prochaine Kira ou le futur Bennett (pourtant je souhaitais vraiment le rencontrer, MOI)
Forte d’une après midi de libre, de mon élitisme et mon esprit un peu pédant (c’est le métier d’ambassadrice qui rentre) je suis partie visiter l’expo Sade à Orsay.
Si il y a un endroit ou je ne m’attends pas à rencontrer des prototypes israéliens, c’est bien dans un musée, à fortiori celui-ci car il est cher et situé loin des magasins de vêtements cheap.
– Lecteur si tu suis toujours, on en arrive au moment ou l’article va aborder le second point prédit par Kira-
A l’entrée, on m’informe que « le caractère violent de certains documents est capable deheurter la sensibilité des visiteurs »… je n’avais pas lu de mise en garde en entrant dans une expo depuis Shibli** au Musée du Jeu de Paume, l’une fait l’apologie de l’érotisme et du sadisme, tandis que la seconde glorifiait « les martyrs », belle ironie…
Dans les espaces faiblement éclairés, c’est le silence total, les visiteurs intimidés, au mieux, chuchotent.
Au moment où je contemple une image que je ne saurais décrire sans émettre de mise en garde, loin donc de toute considération géopolitique, une femme vêtue d’une parka The North Face et de baskets New Balance me bouscule à l’aide de son sac à dos. Intriguée par une attitude aussi sulfureuse je décide de la suivre du regard (j’essaie de soulever un sourcil, sans succès).
Elle se poste juste devant moi, retire de sa bouche sensuelle la paille intégrée à son sac à dos qui fait également office de gourde et s’exclame en araméen high tech (en hébreu quoi)
« Y a pas de porno ! Dommage, ça valait pas 11 € »
Flairant mon prochain article, je me présente, elle s’appelle Naama, son mec Roy et on s’est rencardé pour boire un café à Montmartre la semaine prochaine… *BBMR. Allias le beau brun mal rasé longuement analysé par Sophie Taieb, agrégée en la matière.
** Roots n’était pas encore né pour dénoncer …
Mais même le CRIF a été outré !