Le week end dernier, en se retrouvant au milieu de 20000 personnes en train de faire la fête à Masada pour la dead sea rave minus 424, tout est devenu clair : la fête, c’est mieux en Israël.
1. Parce que le cadre :
Le tout Paris se presse sur des roof tops minuscules,où l’on se cache entre les gouttes de pluies, pour déguster une bière de fabrication française à un prix à deux chiffres. Ca y est, l’hiver approche… alors on sort les doudounes si l’on s’aventure dehors, ne serait-ce que pour s’en griller une, et sinon on s’enferme dans les clubs pour retrouver ce qu’il reste de chaleur humaine.
En Israël c’est différent : imaginez le désert. Vous arrivez par la route de la mer morte, et vous retrouvez au milieu de nulle part sur un sol rocailleux. Autour de vous, encore plus de désert. Au dessus de vous, la voie lactée. Face à vous, Masada éclairée qui ressemble à un immense vaisseau spatial. Et droit devant vous 20 000 teufeurs décidés à retourner l’endroit, Et vous savez quoi ? Il ne fait même pas froid. Tenues légères et boissons fraîches complètent ce cadre surréaliste.
2. Parce que les gens :
– Tu fais quoi dans la vie? : LA question de base de soirée parisienne. Savoir à quelle cas(t)e on appartient, c’est important. On repense à ce chanteur français qui, en tournée en Russie, se faisait poursuivre par des dizaines de jeunes femmes. Il avait alors mis en place une technique. Les soirs où il cherchait de la compagnie, il lui suffisait de donner son nom pour que les filles se rendent compte de sa notoriété sur internet. Les soirs où il voulait être tranquille, il lui suffisait de dire qu’il était étudiant… technique redoutablement efficace!
Ici, étant donné que votre compagnon de dance floor peut aussi bien revenir de l’armée et de tour du monde, être entre deux chantiers, être le cousin de l’organisateur et en fait être architecte, être jordanien, ukrainien, israélien, français, américain, uruguayen (oui j’ai beaucoup discuté avec mes voisins de dancefloors pour les besoins de cet article)… on ne s’intéresse qu’à l’instant présent… tout de suite on est plus détendus non?
3. Parce que le bonheur d’être là.
Les frontaliers sont venus et sont contents de pouvoir faire la fête en toute liberté. Les touristes sont venus et sont contents de se lâcher dans le désert, dans une fête hors du commun. Les israéliens sont venus et sont contents que suite aux événements de cet été, la fête reprend de plus belle en Israël. Imaginez 20000 personnes contentes d’être là. Un sacré shoot de bonnes ondes!
Faire la fête en Israël, c’est communier avec une jeunesse qui a soif de vivre (et de vodka red bull). C’est tout oser (en terme de look notamment), tout assumer. Vous avez été frustrés cet été de ne pas profiter comme vous le voulez d’Israël? Alors prenez vite vos billets, il fait encore très beau ici… et rendez-vous l’an prochain pour la future édition de la dead sea rave minus 424 qui en deux ans est devenu un événement incontournable!
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