Le IIIe Reich a-t-il survécu au Moyen-Orient ? Le IIIe Reich a-t-il survécu au Moyen-Orient ?

Le IIIe Reich a-t-il survécu au Moyen-Orient ?

Rome, 1946. Les nazis s’évanouissent… pour mieux renaître. De l’Égypte à la Syrie…
Le IIIe Reich a-t-il survécu au Moyen-Orient ?

1946 : La renaissance des ombres

Rome, 1946. Les nazis fuient, spectres dans la nuit, traqués mais insaisissables. Officiellement, ils s’effacent. En vérité, ils ressurgissent : Égypte, Syrie, Palestine. Le Vatican et la Croix-Rouge, mains tendues dans l’ombre, leur glissent des passeports vierges, des vies réinventées. Walter Rauf, l’homme qui a conçu les camions à gaz pour étouffer des milliers de Juifs en Europe de l’Est, pose ses valises à Damas. C’est là qu’il sculpte les services de renseignement syriens, redessine la police secrète sur le modèle de la Gestapo, avec le feu vert du régime. La machine de mort redémarre, silencieuse.

« Un espion israélien, l’oreille collée à une radio clandestine, capte une onde. C’est le choc : des unités syriennes marchent sous les ordres d’officiers allemands. »

En 1948, Israël naît dans le sang, encerclé par la guerre. Un espion israélien, l’oreille collée à une radio clandestine, capte une onde. C’est le choc : des unités syriennes marchent sous les ordres d’officiers allemands. Alois Brunner, bras droit d’Eichmann, l’architecte de la déportation de 100 000 Juifs, se terre à Damas. Il murmure à l’oreille des services secrets : surveiller, torturer, briser.

« l’Islam doit stopper la conquête juive »

Au Caire, Johann von Leers, disciple de Goebbels, débarque en conquérant. Sous le nom d’Omar Amin, il s’incruste au ministère de l’Information de Nasser. Sa plume venimeuse ressuscite les Protocoles des Sages de Sion, hurle sur les ondes que « l’Islam doit stopper la conquête juive ». À ses côtés, Louis Heiden et Franz Büchner, vieux loups de la propagande du Reich, inondent les journaux d’État de théories conspirationnistes. Leur credo ? La lutte contre Israël prolonge le combat nazi.

« Au Caire, Johann von Leers, disciple de Goebbels, débarque en conquérant. Sous le nom d’Omar Amin, il s’incruste au ministère de l’Information de Nasser. »

Pendant ce temps, les années 50 s’ouvrent sur un marché macabre. Égypte et Syrie recrutent à tour de bras : dizaines d’officiers SS et de la Wehrmacht traversent la Méditerranée. Wilhelm Voss, maître des usines d’armement du Reich, dope l’arsenal égyptien. Artur Schmitt, vétéran de l’Afrika Korps de Rommel, rêve d’une armée panarabe pour rayer Israël de la carte. Wilhelm Fahrmbacher entraîne des unités d’élite, Gerhard Mertins forme des parachutistes et trafique des armes dans l’ombre. Le blitzkrieg nazi inspire, les stratégies s’affinent, la guerre se prépare sous un nouveau drapeau.

Un héritage toxique

La haine nazie mute, se fond dans l’antisionisme, s’enracine. 1956, la crise de Suez éclate. Nasser expulse les Juifs d’Égypte, les désigne comme une « cinquième colonne » au service d’Israël. Dans la presse, les caricatures antisémites rappellent Der Stürmer, le torchon de Julius Streicher. Les slogans du Troisième Reich résonnent dans les manuels scolaires, les discours officiels, les radios d’État. Le Juif, ennemi éternel, devient une obsession gravée dans le sable.

« L’antisémitisme qui ronge une partie du monde arabe ne naît pas seulement du conflit avec Israël. Il s’abreuve à la source nazie, un héritage récupéré, poli, intégré dans les machines d’État. »

Ce passé reste tapi dans l’ombre, une page qu’on évite de lire. Pourtant, ses cicatrices sont là, profondes. L’antisémitisme qui ronge une partie du monde arabe ne naît pas seulement du conflit avec Israël. Il s’abreuve à la source nazie, un héritage récupéré, poli, intégré dans les machines d’État. Ces criminels de guerre, recyclés pour une nouvelle croisade, ont semé un poison durable. Une vérité dérangeante, occultée, qui continue de hanter les mentalités et les politiques, tapie sous la surface du présent.

 

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