“Entre Tel Aviv et Jérusalem, les deux antipodes de la société israélienne, sa voix est agréable, comme une brise légère. Elle inspire une proximité avec la nature, l’humanité mais aussi la paix de l’âme et du monde, caractéristiques du vrai photographe humaniste.”
C’est ainsi que la critique d’art Chana Corinne Devor nous introduit à l’œuvre du jeune photographe franco-israélien Noam Chojnowski, qui va être présenté pour la première fois au public avec son exposition « Le Spectacle des Hasards ».
Bien loin du pathos auquel plus de 60 ans de conflits au Levant nous ont habitué, Noam choisit au contraire de porter son regard, et son objectif vers l’homme et la nature.
Avec poésie et sensibilité, l’exposition nous raconte l’histoire(s) des hasards, que Noam sait si bien capter, pour nous plonger dans un monde frontalier où le songe se confond déjà avec le réel.
Et c’est bien cet entre-deux, cet état si éphèmère pendant lequel il n’est plus possible de percevoir qu’avec la lucidité surréaliste de la rêverie, qui fait l’empreinte du photographe.
Enfin, les images surprennent par leur fraîcheur nouvelle, et leur regard profondément amoureux de l’Homme et de la Terre, ce qui n’est pas sans rappeler l’œuvre d’Antoine Saint-Exupéry.
L’exposition qui débutera le 19 juin à 19H30 à Neve Tzedek, un quartier idéal s’il n’en n’est pour faire écho à l’œuvre de Noam, s’annonce déjà comme l’évènement artistique incontournable de ce début d’été. Alors on y espère vous y retrouver chers lecteurs Roots…
Où se rendre : « Le Spectacle des Hasards », du 19 au 27 juin 2014, au Pop-Up Tel Aviv, 1 Lilenblum, Tel Aviv.
Et la page Facebook de l’évenement : https://www.facebook.com/events/837745066255639/?ref_dashboard_filter=upcoming