[avatar user=”Dov Maimon” size=”thumbnail” align=”left” link=”https://rootsisrael.com/auteur/dov-maimon/” target=”_blank”]DOV MAÏMON[/avatar]

Une succes-story qui peut en inspirer d’autres…

On se demande tous si on a une chance de faire changer les choses.
Nous sommes si peu nombreux, si désorganisés, nos moyens sont tellement limités et les enjeux sont immenses.
Ce questionnement est légitime et nécessaire. La tentation du fatalisme nous travaille à juste titre. Et puis, on se réveille un matin et, à l’instar de la petite bougie de Hanoucca qui a bouté hors de Jérusalem l’immense armée grecque.

On voit qu’avec de l’imagination, de la H’outspa, de l’innovation et de la détermination, un nouveau venu, tout juste débarqué de Région parisienne, a réussi à briser le plafond de verre des médias israéliens. Chapeau. Avec dix, vingt Tibi, les murailles de la bureaucratie israélienne vont commencer à trembler.

La lettre de notre ami David Tibi est arrivée au premier ministre et a été citée hier par le ministre de l’intégration.
Tout à coup, les journalistes “découvrent” cette incroyable injustice.
Nous dénonçons dans des commissions depuis des années l’insupportable discrimination au diplôme et ça n’a eu aucun impact.

Un nouveau venu avec des manières originales et sans dépenser un sou a changé la donne.

Le travail fait depuis des années a préparé le terrain mais avec 80000 lecteurs, Meyer Habib montre la lettre à Benjamin Netanyahu en plein Paris et le premier ministre (qui connait parfaitement le sujet puisque son propre diplôme du MIT n’a pas été reconnu en Israël), et pour des raisons qui lui sont propres, tire les oreilles à son ministre et lui demande d’éviter le buzz et de calmer le jeu.

Les exemples sont innombrables. L’ordre du jour politique est souvent dicté par l’ordre du jour médiatique lequel est dicté par des indignations, du buzz ou des choses aléatoires. Il n’y a pas de planification organisée dans ce pays c’est malheureux mais c’est aussi une chance pour les groupes organisés.
L’ordre des médecins, les syndicats de l’industrie aéronautique font trembler les politiques.

Si on veut faire bouger les choses il faut s’organiser en contrepouvoir, en groupe de pression décentralisé mais regroupé autour d’une vision commune et un ordre du jour partagé.

Je pense à la petite fiole d’huile et je me dis que c’est possible.

 

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