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On l’appelle la bulle, la ville blanche, la capitale de la start up nation/la fête à l’israélienne/la débauche…. quelque soit le surnom que l’on donne à Tel Aviv, cette ville est unique dans le moyen orient, pour ne pas dire unique au monde.

Tel Aviv ne laisse personne indifférent. On aime ou on déteste… en général de manière excessive. A Tel Aviv depuis un an, voici les raisons pour lesquelles je ne vivrai jamais ailleurs :

1. Parce que Tel Aviv ne dort jamais.
A toute heure, on trouve de tout à Tel Aviv. Des clopes, des médocs et des sherouts H24 (mais de l’alcool en vente jusqu’à 23h), on peut aussi se faire couper les cheveux à 4h du mat, aller en boîte dès 21h30 et rentrer quand même au petit matin.

Rares sont les restos qui ferment entre le service du midi et du soir, ici tout se fait en continu. Les boutiques ferment au moins à 20 heures voire à 22, on peut se faire faire une mani/pédi à 20h30, enchainer sur une heure de krav maga, puis sur un dîner dans un endroit où l’on picore. La vie quoi !

2. Parce que l’on marche à Tel Aviv.
Alors soyons bien clairs : on parle de Tel Aviv. Pas Ramat Gan, pas Bat Yam, même pas Yaffo. Vivre à Tel Aviv, cela veut dire pouvoir tout faire à pieds (oui, même Sarona). Il n’y a pas de places pour se garer ? Qu’à cela ne tienne, on n’a pas besoin de voiture. D’ailleurs nombreux sont les autochtones à ne louer des voitures qu’en cas de besoin urgent ou Ikéa prémédité.

3. Parce que la plage.
Ce n’est pas la plus belle d’Israël ? En attendant, Tel Aviv, c’est 14 km de sable avec pour chaque plage un « thème » : plage des gays, plage des religieux, plage des français, plage des arsim, pick up plage… il ne vous reste plus qu’à choisir avec qui vous voulez vous mélanger !

4. Parce que ce n’est loin de rien.
Ok, quand on est à Tel Aviv, on n’a pas vraiment de raison d’en sortir. N’empêche : au cas où, rien n’est loin. Les plages sauvages de Mikhmoret, Jéru, Tibériade, Haïfa… même Gaza n’est qu’à une petite heure de route.

5. Parce qu’on y est toujours l’ancien de quelqu’un.
Imaginez, vous vous installez… disons… à Modi’in. Combien de temps vous faut-il pour faire couleur locale ? Alors qu’à Tel Aviv, au bout de quelques mois, vous vous retrouverez à aider les touristes qui vous prendront pour un « local qui sait tout ». Ca brasse énormément à Tel Aviv et quelques mois sur place feront de vous quelqu’un « qui sait ».

6. Parce que le shouk.
Le shouk aCarmel, ses marchands, sa street food, (même) ses arnaques, son animation, ses petites rues, ses affaires… le shouk c’est certes pratique pour faire les courses, mais c’est aussi un endroit fascinant où il fait bon se perdre quelques heures dans les rues adjacentes.

7. Parce que l’on y trouve tout.
Niveau resto, c’est le grand écart : indien, ashké, burger, thaï, tapas, cacher, pas cacher… on trouve de tout à Tel Aviv. S’y trouve aussi le meilleur bar à cocktails d’Afrique et du Moyen Orient. Plusieurs écoles de surf. Des piscines, des vélibs, des hipsters, l’opéra, et même des synagogues ! Oui, on trouve de tout à Tel Aviv !

8. Parce que les fêtes durent plus longtemps.
Pourim ? Une semaine. Yom Hastmaout ? Presque 10 jours. Ici c’est Tel Aviv, et la fête ne se fait pas à moitié. La Gay Pride ramène chaque année des dizaines de milliers de touristes. La coupe du monde fait fleurir les écrans géants sur la plage. Ici on travaille beaucoup, mais quand on fait la fête, c’est pour de vrai !
 
9. Parce que les gens.
On a aussi bien envie de les embrasser que de les baffer… mais des gens gagnent à être connus ici. Que ce soit votre vendeur de makolet qui réouvre le rideau pour vous ou le passant qui va se plier en 4 pour vous donner un renseignement, on n’est jamais seul ici.
 
10. Parce que le boulot
C’est bien beau de faire la fête et d’aller à la plage, mais Tel Aviv, c’est aussi là qu’est le boulot ! De la start up aux grandes entreprises, le bassin d’emploi de l’agglomération vous permettra, on vous le souhaite, d’accomplir vos projets les plus fous.
 

Alors c’est sûr que vu comme cela, on pourrait se dire Tel Aviv un jour, Tel Aviv toujours ! Néanmoins, certains finissent pas quitter la ville pour des contrées plus reculées : le prix du mètre carré à Tel Aviv n’ayant rien à envier au parisien, les familles qui s’agrandissent ont tendance à s’éloigner.

Alors maintenant c’est à vous de choisir, mais si vous avez envie d’être là où ça se passe, il n’y a qu’un endroit, et c’est Tel Aviv !

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