Un trek de 3 mois du sud au nord d’Israël offre un retour à la nature, un moyen de faire connaissance avec les paysages israéliens et prendre part à une célébration festive de toutes les nations.

Considérez qu’il y a quelques centaines d’années, la plupart des gens sur la planète devait marcher pour aller d’un point à un autre. Cette notion fascine Rea Pasternak, 26 ans, le fondateur israélien de la troisième édition de la Marche de l’amour , une randonnée qui dure trois mois et qui couvre quelques-uns des points d’intérêt les plus remarquables en Israël.

Que diriez-vous de prendre 100 jours de congé et de faire quelque chose d’extraordinaire sur la trace des pèlerins de Terre Sainte? Les organisateurs de ce voyage de 100 jours, d’environ 1290 km réunissent des intervenants venus de tous les coins de la terre. Au moins 100 marcheurs se sont engagés et avaient déjà signé fin janvier. Pasternak espère 1000 participants sinon des Israéliens s’y joindront pour les week-ends.

À partir de la ville la plus méridionale d’Israël, Eilat, dès fin mars, les marcheurs commenceront leur chemin vers le nord d’Israël, avec des arrêts intéressants en cours de route.

Le premier arrêt est prévu à la barrière de corail d’Eilat, où les promeneurs plongeront dans la mer Rouge, témoignage de la vie marine et de son besoin vital de protection. La bande des marcheurs, qui l’an dernier était composée d’une équipe de professionnels du spectacle, de travailleurs pour la paix et amoureux de la nature, veulent explorer les domaines concernés par la conservation de l’environnement. Il s’agit notamment de la Mer Morte ainsi que de Timna, une ancienne mine de cuivre près d’Eilat.

« La Mer Morte – nous l’avons presque perdue», se lamente Pasternak.

L’organisation de ce cross-country à pied traversant la longueur d’Israël a été un travail à plein-temps pour Pasternak, qui est légèrement idéaliste et qui a mis en suspens  l’idée d’avoir des enfants jusqu’à ce qu’il puisse faire du monde un endroit meilleur. «Je me soucie de changer mon monde, pas le monde», souligne-t-il.

«Création d’un bel avenir»

Il espère que la marche répandra le message selon lequel Israël ne représente pas seulement la guerre, la terreur et les conflits. «Je veux aider les gens à comprendre qu’ils peuvent venir ici et se promener sans armes. Que les gens peuvent venir en Israël et profiter de la vie simple avec ses fêtes et ses festivals.  »

Pasternak veut montrer aux voyageurs d’ailleurs qu’il est intéressant et sûr de se promener sur les chemins de la nature d’Israël et dans ses parcs nationaux: «Je veux que les gens retournent dans leur pays d’origine pour dire à leurs amis ce qu’est le véritable Israël, que nous créons un bel avenir.  »

Et laissez votre politique à la maison si vous voulez vous joindre à la marche, que ce soit pour 100 jours, 10 jours, 10 heures ou 10 minutes: «Peu importe que vous soyez arabe, chrétien, amoureux de la nature ou autre. Ce sera une célébration de toutes les nations », promet-il.

Musique, animation, surprises

Certains militants pour la paix pourront s’investir dans ce lot d’activités lorsque le groupe se réunira à la frontière de la Jordanie et du Sinaï pour marquer sa solidarité avec ses voisins. En dépit des différends entre les pouvoirs politiques, beaucoup d’Israéliens sont amis individuellement avec des Jordaniens et des Egyptiens, souligne Pasternak.

Les marcheurs n’ont pas à porter leurs bagages le long du chemin – un camion transporte les fournitures chaque jour au campement suivant, et il y aura un réservoir d’eau  et des sources d’énergie solaire pour les besoins de base. Les participants seront appelés à aider à la préparation des aliments et à la mise en place du camp à tour de rôle.

Les marcheurs sont invités à apporter des instruments de musique. « Vous pouvez vous attendre à ce que quelqu’un se mette à jouer même au milieu de la nuit», dit Pasternak, qui note que des surprises peuvent se produire – comme l’an dernier, quand un âne amical les ont rejoints en cours de route.

Pasternak ne voit pas pourquoi il serait difficile de s’engager pour une marche de 100 jours. « L’histoire se répète. Il y a  quelques milliers d’années, les gens avaient l’habitude de «se promener» toute leur vie, dit-il. «Peut-être 100 jours sont-ils trop courts ! »

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