Tinder , la version moderne du shidour – 2ème semaine

[avatar user= »Alice » size= »thumbnail » align= »left » link= »https://rootsisrael.com/auteur/alice-sellievrem/ » target= »_blank »]ALICE SELLIEVREM[/avatar]

Alice, chaque semaine nous raconte sans concessions, son expérience Live Tinder. Statistiques, anecdotes, décryptages…tout y est pour comprendre comment on séduit en Israël avec Tinder…chez les hommes et chez les femmes (si vous avez manqué le premier épisode)


 

Avant de passer au cœur du sujet il y a plusieurs petits détails que j’ai remarqué au cours de l’utilisation de Tinder. 

  • Tout d’abord, les beaux gosses arrivent généralement tous en même temps. Ca fait des heures que vous êtes sur votre application, vous savez qu’il est largement temps d’arrêter, et là, d’un coup, ils sont au rendez-vous !
  • Ils arrivent aussi par « catégories » : mecs à lunettes, hispters, barbues, harssim, musiciens, sportifs… C’est comme si l’application se chargeait de les trier pour vous. 
  • Les mecs lourds quant à eux se dissimulent dans chacune des catégories, vous ne pouvez malheureusement pas y échapper.

D’autre part, après mes deux semaines d’utilisation intense (de moins en moins en réalité) de cette application, j’ai développé des automatismes voir une stratégie de sélection. Oui, parce que concrètement ça ne suffit pas d’avoir une belle gueule. Du coup je « like » un utilisateur seulement quand : 

  • Son profil est constitué de plusieurs photos
  • L’utilisateur doit être reconnaissable sur toutes les photos. Sur certains profils c’est très bizarre, on dirait que le mec est différent sur chaque photo, de sorte qu’il est impossible de savoir à quoi il ressemble vraiment
  • Le facteur amis en commun est important : ce qui peut être rassurant ou gênant si l’ami en commun est un ex
  • Le plus c’est d’avoir des centres d’intérêt en commun : restaurants, clubs, musique, films… Cela permet de déterminer son style, ses goûts etc… 

 


 

Bilan deuxième semaine :

Bilan en chiffres :

  • 86 affinités : cette semaine je me suis concentrée sur les personnes « likées » plutôt que d’en liker d’avantage
  • 43 conversations initiées (soit 10 en plus de la semaine dernière)
  • Échange numéro de téléphone : 2

Bilan conversationnel à relever :

 

  • Le mec prétentieux.

Je n’ai pas pu m’empêcher de le remettre à sa place. Du coup il n’a jamais essayer de me recontacter. Le mec est réalisateur, mais quand tu es sur Tinder, tout le monde est dans la même galère ! Sur son profil il écrit : «  Giving a try to this modern degradation of values ». J’ai essayé de le faire développer cette idée, sans succès.

 

  • Le mec qui disparaît.

Pour les nouvelles arrivantes à Tel-Aviv, je tiens à les mettre en garde. Les mecs disparaissent dans ce pays et il ne faut surtout pas vous inquiéter, c’est leur manière à eux de vous faire comprendre qu’ils ont trouvé mieux ailleurs. Avec ce jeune homme, nous avons passés un charmant moment au téléphone la semaine dernière. À la fin de notre échange, j’ai eu le droit à un message : « I enjoyed talking to you. good night 🙂 » Nous devions nous rencontrer pour pratiquer son français et je n’ai jamais eu de nouvelles. 

 

  • Le mec qui pète un câble parce que tu ne lui réponds pas.

 

Celui-là m’a bien fait rire !  Il m’envoie : «  Roses are red, violets are blue, hi there Alice, it’s great to match you » 
Pas de réponse de ma part, il essaye donc en hébreu. 
Toujours pas de réponses de ma part, il m’envoie : «  Why did you swipe right on my profile if you have no intentions to communicate ? » 
Puis craquage total : «  Does your ego enjoy gathering mutual likes ? Is that what this is all about ? » 

 

4) Le mec mignon à qui j’ai parlé toute la semaine et qui restera à jamais ma première date Tinder !!!!

Avant de raconter cette expérience, je tiens à avouer le caractère addictif de ce genre d’échanges. Je n’avais jamais vu ce mec, et en moins d’une semaine, je me suis habituée à recevoir des messages de lui tous les jours. Quand je n’en avais pas je me questionnais, quand je ne lui en donnais pas, il s’empressait de m’écrire. Bref, il était largement temps de se rencontrer.

Ce fut chose faite dimanche soir. Nous avions rendez-vous rue King Georges. J’étais bien évidemment en retard. Il m’attendait sagement dans un bar. Quand je suis arrivé, pas de fausse surprise, il ressemblait bien à sa photo de profil. 

Grand, brun, mignon, né aux Etats-Unis, élevé en Israël, étudiant à Taiwan. Profil type du Tel-avivien !

 La conversation était plus ou moins fluide, mais nous étions à l’aise. Petite complicité naissante, blablabla…

Une bière, deux bières… Nous avons ainsi passés la soirée ensemble. Il a tenté une petite approche physique, main dans le dos, regards plus appuyés. Il attendait le feu vert. 

Sauf que pour dire la vérité, et c’est bien ça mon problème avec ce genre d’application, c’est que ce mec si je l’avais rencontré dans des conditions normales, c’est-à-dire sans l’intermédiaire d’un écran, je ne l’aurai jamais « daté. »  

Tu as beau être mignon, si tu n’as pas le petit truc en plus qui va me faire sourire, bah je n’accroche pas. 

Cette rencontre m’a fait penser à un épisode de « How I met your mother ». Désolé par avance pour ceux qui ne regardent pas cette série. Dans l’un de leurs épisodes, Ted rencontre une jeune fille, que la bande d’amis surnomme « crazy eyes ». 

Cette expression reflète l’état d’instabilité de la jeune fille. Sur le papier elle a tout, mais en réalité elle est complètement hystérique. 

Et bah ce mec avait les yeux fous qui sont malheureusement indétectables par l’intermédiaire d’un écran de téléphone. 

J’ai certes passé un bon moment, mais je suis rentrée chez moi en sachant que je n’avais aucune envie de le revoir !

 

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