Ô toi, lectrice qui a déjà écumé les bars et clubs de la ville blanche en y voyant le mâle partout, voici le résultat de notre enquête terrain sur les hommes de Tel Aviv.
Pour toi nous avons mouillé la chemise, nous l’avons enlevée quand c’était demandé gentiment… et voici donc notre verdict sur la drague citadine. Il y a Israël… et il y a Tel Aviv. Ville dont la réputation de légèreté et de tentations n’est plus à faire, Tel Aviv, de l’avis de tous, transpire. De vie, d’amour, de soif de vivre… Si la drague israélienne devait se résumer en une phrase, ce serait d’ailleurs celle-ci : demain n’existe pas. Alors forcément, cela se retrouve dans les diverses techniques de séduction des mâles israéliens. Que ce soit suite à du flirt on line sur des sites tels que tinder (insta-chope) ou jdate (ZE site communautaire), ou directement dans un bar ou un club, les israéliens et israéliennes adorent séduire. Et sont de vrais pros. L’israélien emballe comme un bon vendeur : il vous approche, argumente, balaye d’un sourire la moindre objection avant de conclure avec plus d’efficacité que de délicatesse.
Technique d’approche ? Pourquoi développer une technique d’approche quand il suffit d’approcher ? Tout se passe dans le regard. Méfiez-vous, sourire à un homme qui vous sourit est perçu comme une permission d’embrasser vous voilà prévenues !
L’homme israélien troque le « pssst mademoiselle ? » par un habile « you look beautiful tonight » qui a tout de suite plus de gueule. Certains israéliens d’ailleurs passent directement du regard enjôleur au bisou, en zappant toutes les autres étapes avec une folle assurance. Si l’on demande aux israéliens de résumer leur technique en un mot, ils sont unanimes : « kadima » (« en avant », yallah pour les intimes). En couple, pas intéressée, pas d’humeur ? Restez chez vous ou passez la soirée à donner des notes aux chaussures des autres clients du club.
La découverte et l’argumentation une fois encore, c’est direct, fonctionnel, limite pratique. Il n’est pas rare qu’un israélien vous demande au bout de quelques minutes si vous habitez dans le coin. Il travaille dans une start up, il adore Paris, il vous trouve ravissante… et son petit côté cabot fait le reste. Le meilleur argument de l’israélien ? Il est là, vous êtes là, il est tôt, et demain n’existe pas. Implacable.
Les objections… Il n’y a qu’une objection valable aux yeux du mâle : vous ne voulez pas. Oubliez les « je me lève tôt » (lui aussi), « j’ai un copain » (lui une copine), « je ne te connais pas » (ben justement…). L’israélien est direct, mais pas lourd. Un non poli et ferme le fera reculer sans problème. Et si jamais vous êtes tombée sur LE lourdingue de service, vous trouverez toujours une âme charitable pour vous aider à vous dépêtrer. Et si cette âme charitable s’avère également lourdingue… changez de club ! Conclusion ? La drague à l’israélienne a ceci de rafraichissant qu’elle est souvent dénuée de second degré.
Vous lui plaisez, il vous le dit, et s’il vous plait aussi, alors kadima. Quelques règles à garder avec vous pour la suite :
• Inutile de se demander si vous lui plaisez : s’il est avec vous, c’est que jusque là, vous lui plaisez (quant à demain…) ;
• Acceptez son deuxième rendez-vous chez sa mère pour shabbat (et racontez-nous ensuite) ;
• Aucun a priori : le futur père de vos enfants est peut-être ce grand type en jean fatigué qui vous regarde danser.
Sortez et… racontez-nous !
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