[avatar user=”israeltavor” size=”thumbnail” align=”left”]Israel Tavor[/avatar]
Tout va très bien.
Ni pour Israel.
Ni pour les Palestiniens.
Mais pour le Hamas, tout va très bien.
Pas tant militairement, car le Hamas sait parfaitement que ce n’est pas là que ce joue le conflit pour lui, mais dans les médias, son plan fonctionne à merveille.
Plus personne ne nie maintenant (pas même le Hamas) l’utilisation des boucliers humains. Simplement personne ne veut les voir, et voir leur utilisation réelle. Ils ne sont pas là pour empêcher la destruction de l’arsenal militaire.
Non, l’arsenal militaire ne sert pas simplement à viser les civils israéliens, ceci est presque un « bonus » pour eux. Son arsenal militaire sert avant tout à pouvoir le protéger par des boucliers humains qui sont là pour devenir des victimes, comme un appas dans un guet-apens.
Il y a une véritable volonté du Hamas de voir ces civils mourir. Pourquoi?
Car le Hamas n’a jamais caché que pour lui, la mort n’était pas un drame.
Mais il sait parfaitement que ça l’est pour le reste du Monde. C’est un cynisme terrible auquel fait face Israël, un jeu macabre dont il ne peut sortir que perdant dans cette bataille médiatique.
Cette stratégie du Hamas n’est pas un complot, ce n’est pas un plan secret, non, c’est parfaitement assumé, et affirmé devant tout le monde.
Ils peuvent se permettre de ne pas le cacher, car personne ne dira rien, tant tout le monde sera fixé à dénoncer les bombardements israéliens visant à empêcher les tirs de roquettes.
Ainsi, à chaque fois qu’un journaliste, un éditorialiste, un intellectuel, un artiste, un citoyen se met à accuser Israël du massacre des gazaouis, qu’ils sachent que cette réaction, cette indignation, cette fausse rébellion fait partie du plan marketing du Hamas.
Un peu comme les fabricants de cigarettes qui vendent de la « rébellion » aux jeunes pour leur faire croire que fumer est « cool » alors qu’ils ne font partis que des statistiques d’un business plan.
Il reste une solution: expliquer, analyser, décortiquer, remettre les faits en perspectives, dans leur chronologie et dans leur totalité… en espérant que le message soit reçu. Et c’est pas gagné.
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