Que l’on ait découvert le concept de Start-Up en regardant La Vérité si je mens 2 avec l’excellent José Garcia (est-ce que nous sommes les seuls à penser que l’unique non-juif de la bande soit plus convaincant que ceux qui sont censés l’être depuis toujours ?), ou en lisant le Best-Seller du New York Times, Start-Up Nation, une chose est sûre : chez nous les juifs, on aime bien cette idée !

Pour vous chers lecteurs, la team a réuni ses experts en économie, afin de découvrir la vérité qui se cache derrière l’enthousiasme pour la haute-technologie de nos amis israéliens ! Est-ce que nous allons droit vers une nouvelle bulle ? Quelle réalité se cache derrière les achats, pour plusieurs milliards de dollars, de compagnies israéliennes ? La réponse tout de suite !

 

1 : Apparaissent sur le marché les premiers signes d’une nouvelle bulle technologique.

Pourquoi : L’augmentation de la valeur des actions des sociétés high tech à Wall Street et à Londres a eu des répercussions jusqu’au pays du Houmous ! Les start-ups israéliennes essayent de réunir des sommes considérables pour leurs entrées en bourse, sommes qui par ailleurs, atteignent des niveaux jamais atteints depuis la dernière bulle.

En quoi c’est un signe que peut-être ça va faire plop : Et bien, vous seriez curieux de savoir que sur les 5 introductions israéliennes à la bourse de New York cette année, 4 sont de compagnies qui perdent de l’argent, parmi lesquelles 2 n’affichent pas de revenus importants du tout.

Qu’est-ce que ça veut dire : Oui vous l’aurez compris : les gens sont devenus fous, et le marché est irrationnel… Ça sent la bulle tout ça !

 

2 : Mais les analystes se veulent rassurant

 

Pourquoi : David Kostin, analyste en chef de Goldman Sachs’ est formel : ce n’est pas une bulle qui se profile à l’horizon. Les actions high-tech ne sont pas surévaluées, et le marché est beaucoup plus équilibré que lorsque la dernière bulle a éclaté en 2000.

Et d’où il nous sort qu’il est plus équilibré le marché celui-là : Et bien, si on s’en tient aux chiffres, c’est clair alors que les gens n’ont pas perdu la tête comme on pourrait le penser ! Si pendant le premier trimestre de l’an 2000, 115 compagnies avaient fait leur introduction en bourse, collectant 18 milliards de dollars, durant la même période en 2014, ces mêmes chiffres atteignent respectivement 63 sociétés et 11 milliards de dollars. Et surtout, le prix de l’action, en moyenne, quelques jours après l’introduction sur le marché de ces sociétés, est d’environ 1/3 celui qu’il était en 2000.

 

Alors que faut-il en conclure : Et bien tout simplement que les actionnaires ont encore la tête sur les épaules !

3 : Mais attention, si l’histoire se reproduit, il ne faut pas oublier que chaque bulle est unique !

 

Pourquoi : Ce n’est pas parce que l’on ne retrouve pas la formule de 2000, qu’une bulle technologie ne va pas avoir lieu !

Euh d’accord… Un petit exemple pour éclaircir peut-être : Mais très certainement ! Et bien voilà : Sur les 48 sociétés spécialisées dans l’high-tech qui ont fait leur introduction en bourse à Wall Street cette année, 43 n’ont pas encore fait de profit !

Un autre exemple ne serait pas de refus : Et bien, vous vous souvenez du rachat de WhatsApp par Facebook pour la bagatelle de 19 milliards de dollars ? Sachez que cela a coûté au géant des réseaux sociaux, 42$ dollars par utilisateur WhatsApp, alors que cette dernière entreprise n’a pas de revenus autres que les 1$ symboliques qu’ils collectent, après qu’une personne a, pendant un an, utilisé l’application. Vous parlez d’un investissement…

Ce qu’il faut en tirer chers lecteurs, c’est que ce que l’on constate maintenant, ne ressemble pas encore tout à fait à une bulle !

 

Mais tout cela à plutôt l’air d’être les prémices d’une bulle qui va grossir, pour peut-être finir par exploser d’ici un an ou deux…

À vrai dire, le gros problème de notre Start-Up Nation, c’est qu’elle ne possède pas de géants comme Google ou Apple, qui pourraient tempérer les effets d’un « plop » à l’an 2000. Non, ce qu’elle possède, c’est de nombreuses, petites, et très spéculatives start-ups, qui pourraient très facilement être dévastées par l’onde de choc d’une bulle high-tech. C’est pour cela que nos leaders d’innovations devraient accumuler du capital, pendant qu’il est facile de s’en procurer, afin de se consolider les reins, pour que lorsque l’hiver viendra… la chute ne soit pas trop dure.

 

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