Touristes VS. Olims

Bienvenue, famille cousins, amis ! nous sommes très contents de vous retrouver cet été dans notre belle ville… mais pour éviter tout drame inutile voici quelques règles élémentaires à respecter !
 
Ca y est, l’été approche, et nous, happy olims, nous nous apprêtons à retrouver famille et amis quelque part entre Gordon Beach et Rothschild. Les français débarquent et c’est très bien ! Cependant, pour éviter que le barbecue familial ne se transforme en Festen version sef voici quelques petites règles à respecter (des deux côtés évidemment).
 
Chers touristes français :
 
1. Nous vivons ici à l’année, ce qui veut dire que quand vous serez repartis, on continuera à voir tous les jours les serveuses que vous avez lourdement draguées, les messieurs de la makolet que vous avez insultés, nos voisins que vous avez ignorés… pensez-y, et pas une fois que le mal est fait.
 
2. Non, tous les israéliens ne cherchent pas à vous arnaquer. Donc quand on monte dans un taxi, soit il met le compteur, soit on connait le prix de la course et on l’exige… soit on descend. Et au fait, le bus, c’est très bien.
 
3. Au restaurant et dans les bars, on laisse minimum 10%. Souvent les israéliens laissent un peu plus que cette somme, jamais moins. 
 
4. Certains israéliens parlent français, donc on ne parle pas d’eux, devant eux, en français.
 
5. Non, on n’a pas grossi depuis notre alya. On s’épanouit.
 
6. Vous êtes en vacances, pas nous. Et pas de RTT ici pour vous accompagner à Netanya. Donc ayez pitié de nous, gagnez en indépendance !
 
 
En échange, nous olims hadachims nous vous promettons :
 
1. De ne pas essayer de vous marier plusieurs fois par jour avec « une gentille fille » ou « un joli garçon sérieux ». 
 
2. De ne pas vous demander (trop souvent) « alors quand est-ce que tu fais ton « alya » en agitant le spectre de l’antisémitisme européen. 
 
3. De ne pas commencer trop de phrases par « nous les israéliens ». Surtout si on est là depuis moins de 6 mois.
 
4. De la même manière, de ne pas commencer nos phrases par « vous les français ». Car nous le sommes aussi.
 
5. De ne pas vous surcharger d’une liste de courses à nous apporter de Paris.

 
6.  De ne pas mettre un mot en hébreu par phrase pour vous montrer qu’on maitrise, sababa ?
 
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